25 coups de cœur à découvrir
Le mois de mai est le mois Musées Montréal, une saison propice aux sorties et aux découvertes.
Pour célébrer l’occasion, 25 musées participants révèlent leurs coups de cœur et vous convient à une chasse au trésor.
Vous trouverez ici un avant-goût des œuvres ainsi mises en valeur dans chaque établissement.
Utilisez la carte Musées Montréal pour multiplier vos visites sans augmenter vos déboursés et vivre pleinement l’expérience offerte par ces lieux tout autant uniques que divers.
Mes musées m’inspirent, m’intriguent, m’éveillent, m’émerveillent, m’apaisent, me bouleversent, me transforment…
Vos musées vous invitent, du 1er au 31 mai.
Bonnes découvertes !
Collage for Design shop
de Alessandro Poli
1968
Nous avons expérimenté les plaisirs de la consommation dans des centres commerciaux comme celui représenté par ce collage de Alessandro Poli en 1968. Cependant, l’achat en ligne a transformé cette expérience. Comment votre plaisir à t-il évolué à travers ces métamorphoses? Comment votre expérience c’est transformée depuis l’apocalypse du commerce au détails?
Kaléidoscope
Exposition Explore
L’expérimentation et l’exploration libres sont à l’honneur dans le Kaléidoscope géant de l’exposition Explore!
Le principe de cet interactif est simple: des sources de lumières variables ainsi qu’une grande variété de motifs uniques et hauts en couleur sont réfléchies par de larges miroirs afin de créer une multitude d’effets saisissants!
Expérience immersive et spectaculaire, ce kaléidoscope est accessible à tous afin que les enfants et les plus grands puissent y développer leur créativité en toute liberté. Plus que tout, déambuler librement dans ce tunnel hexagonal touche l’imaginaire, suscite la curiosité et amène à jouer avec les notions liées à la réflexion d’ondes optiques.
Les rires et l’émerveillement naissent naturellement lorsque l’art et la science se rencontrent.
Lettre du Patriote Pierre-Rémi Narbonne écrite à sa sœur
Prison Neuve de Montréal
14 février 1839
Collection Maison nationale des Patriotes
Don de la famille de Joseph H. Daoust, arrière-arrière-petit-fils de Pierre-Rémi Narbonne
Emprisonné à la Prison Neuve de Montréal, en novembre 1838, Pierre-Rémi Narbonne est jugé par une cour martiale et est condamné à mort. Il sera pendu, le 15 février 1839. Cette lettre est la dernière écrite à sa sœur avant de mourir.
Pierre-Rémi Narbonne est né à Saint-Rémi-de-Napierville en 1807. Il est emprisonné une première fois, en décembre 1837, à la suite de sa participation aux batailles de Saint-Charles et de Moore’s corner. Il est à nouveau fait prisonnier, en novembre 1838, après la bataille de Odelltown. Il est alors jugé devant une cour martiale et est condamné à mort. Il sera pendu, le 15 février 1839. Cette lettre est la dernière écrite à sa sœur avant de mourir.
Un lieu architectural
Crédit photo: Myriam Ménard
Depuis maintenant 15 ans, les différentes entités de PHI sont de réelles institutions phares dans le Vieux-Montréal. De son côté, la Fondation PHI pour l’art contemporain fête son 15e anniversaire tandis que le Centre PHI fête ses 10 ans. PHI explore les frontières entre l’art contemporain, les nouvelles technologies et les nouvelles formes de narrations. La reproduction de cette main représente notre capacité d'action, de réalisation, de donner et de recevoir.
Moyeu central de la résille du dôme géodésique entourant la Biosphère
1966-1967
Acier soudé
Prêt de Robert Duchesnay
C’est grâce à des connecteurs comme celui-ci que la résille d’acier de la Biosphère tient sa forme. Cette pièce fait partie d’un ensemble conservé en prévision de réparations, mais n’a jamais servi.
La Biosphère est l’ancien pavillon des États-Unis de l’exposition universelle de 1967. Ses aires d’exposition sont abritées sous un dôme géodésique d’acier, conçu par Buckminster Fuller et l’architecte Shoji Sadao et recouvert de panneaux d’acrylique transparents.
Raie de rivière du Xingu (Potamotrygon leopoldi)
Une des rares espèces de raies à se retrouver en eau douce. Originaire d’Amazonie, elle consomme des poissons et petits invertébrés qu’elle trouve au fond du cours d’eau. Elle est facile à observer dans le bassin de la zone inondable, au cœur de la Forêt tropicale humide du Biodôme, nageant auprès de tortues et poissons. Les taches blanches sur son dos noir la rendent très jolie et toujours à la mode!
Jacquier (Artocarpus heterophyllus)
Le jacquier est un arbre des régions tropicales de la famille des Moracées. Son fruit (le jacque) est reconnu comme étant le plus gros fruit comestible au monde, pouvant atteindre 35 kg ou même plus. Les fruits mûrs peuvent avoir une odeur désagréable mais leur chair jaune est douce et aromatique.
On peut voir le jacquier, ainsi que d’autres espèces d’arbres fruitiers tropicaux, dans la serre des plantes tropicales alimentaires du Jardin botanique.
Campo del Cielo : une météorite et des cratères
Cette météorite ferreuse est tombée il y a environ 5000 ans dans la plaine du nord de l’Argentine. Elle s’est fragmentée en entrant dans l’atmosphère et a creusé une vingtaine de cratères d’impact dans le sol.
À ce jour, plus de 100 tonnes de fragments ont été récupéré, dont un imposant spécimen de 30 tonnes extrait du sol en 2016. Cela en fait la météorite la plus massive au monde.
Admirez-en un fragment au Planétarium Rio Tinto Alcan!
Phyllie de Le Tirant (Phyllium letiranti)
Un insecte impressionnant originaire des forêts tropicales humides de l’Indonésie se nourrissant de feuilles. Les individus de cette espèce présentent des variations de couleur remarquables. Tandis que certains spécimens ont l’abdomen jaune, chez d’autres, il est plutôt rouge ou encore vert.
Le nom de cette espèce décrite en 2018 se veut un hommage à Stéphane Le Tirant, conservateur de la collection scientifique de l’Insectarium.
Partez à sa recherche dans le Grand Vivarium de l’Insectarium!
Joue avec l’espace négatif et positif!
Ateliers en famille: 14, 15, 21, 22 mai à 10h
Crédit photo: Zoe Compton
Afin de souligner le Mois Musées Montréal, le département de l’éducation de la Fondation PHI offrira un atelier de création pour les familles inspiré par l’exposition Dévoilements narratifs de l’artiste Stan Douglas. Les familles pourront découvrir la série photographique Penn Station’s Half Century et participer à une activité qui explore le thème de l’espace négatif et positif sous la forme d’un collage. Réservations requises: education@fondation-phi.org
This Painting is a Mirror
de Christi Belcourt
2012
Giclée on archival paper
36 x 22,5 pouces
L’œuvre d’art This Painting is a Mirror de l’artiste Christi Belcourt fait partie de la 6e édition de la Biennale d’art contemporain autochtone présentée à la Galerie d’art Stewart Hall du 7 mai au 19 juin 2022. Christi Belcourt est une artiste visuelle métisse qui a un profond respect pour les traditions et les connaissances de son peuple. La majorité de ses œuvres explorent et célèbrent la beauté du monde naturel.
Shaman (no. 2016.2.85.1-3)
de Toonoo Sharky
2003
Serpentine, ivoire
11,5 x 6,75 x 7,75 pouces
Shaman de Toonoo Sharky est une œuvre Inuit à la fois humoristique et multidimensionnelle qui invoque le chamanisme et les variations spirituelles entre les animaux et les humains. Le style de Sharky, comportant des éléments tels le marquage de la pierre pour les yeux et la finesse avec laquelle la serpentine est sculptée, fait de lui un artiste à suivre. La Guilde affectionne particulièrement celle-ci pour son caractère distinctif et sa personnalité.
Corne de brume
Bien avant l’arrivée du téléphone, les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame utilisent la corne de brume pour communiquer entre elles. Puisqu’elles doivent traverser régulièrement le fleuve qui sépare leurs fermes de Pointe-Saint-Charles et de l’île Saint-Paul (île des Sœurs), elles font résonner la corne de brume afin de signaler leur besoin pour une embarcation. La corne de brume est en usage jusque dans les années cinquante.
Red Film (arrêt sur image)
de Sara Cwynar
2018
Film 16mm transféré sur fichier numérique, couleur, son, 13 min
Collection du Musée d’art contemporain de Montréal.
Achat, grâce au Symposium des collectionneurs 2021, Banque Nationale Gestion privée 1859
@Sara Cwynar. Avec l’aimable permission de la galerie Cooper Cole, Toronto.
Red Film (2018) est le troisième volet d’une trilogie filmique, avec Soft Film (2016) et Rose Gold (2017), qui questionne comment le désir se manifeste à travers les objets. Portant sur l’économie contemporaine du choix infini et les chaînes de production de la beauté et de la valeur, cette œuvre s’intéresse plus spécifiquement au sujet de la couleur. Elle pose un regard lucide et critique sur les manières dont cette couleur opère politiquement, socialement et historiquement, en particulier en regard de notre définition de la beauté. Les références à la couleur omniprésentes tissent des liens autant avec des objets de consommation, des œuvres d’art, qu’avec le concept de capitalisme au sens large. Une voix masculine ainsi que celle de l’artiste structurent la narration, en se référant aux écrits de personnages historiques et de penseurs critiques contemporains. Leurs observations sur la couleur s’enchaînent et se superposent alors que défile une constellation d’images qui réfèrent aux moyens par lesquels la couleur est utilisée pour réifier les constructions de genre, de race et de classe. Privilégiant un ton philosophique, Red Film critique la pression constante et persuasive du capitalisme en faveur de la conformité et de la consommation, et questionne l’utilisation du nom des artistes les plus célèbres de l’histoire de l’art moderne pour vendre des marchandises.
Le chemin de l’église
de William Raphael
1886
Huile sur toile
46 x 30.5 cm
Collection Musée de Lachine
Don de la Congrégation des Soeurs de Sainte-Anne, 2008.150
Depuis 2017, le Musée de Lachine a acquis plus de deux mille objets et œuvres d’art provenant de la Congrégation des Soeurs de Sainte-Anne. Parmi la collection d’art, plusieurs toiles du peintre canadien William Raphael (1833-1914) illustrent des scènes de genres et des paysages romantiques représentatifs de son temps. Dans cette œuvre, l’artiste capte un moment paisible et anodin de la vie quotidienne.
Les bottes de Max Beer
Ces bottes pour bébé ont été fabriquées pour Max Beer lorsqu’il était enfant. Il est né le 18 mai 1947 dans le camp de personnes déplacées de Pocking en Allemagne. Une vie sociale et culturelle juive renaît dans ces camps et de nombreux mariages et naissances y sont célébrés. La famille de Max Beer arrive au Canada le 18 janvier 1949. Ses parents ont conservé ces bottes et Max les a offerts au Musée de l’Holocauste Montréal en 2002.
Crèche de marionnettes
Cette charmante crèche de marionnettes à doigt nous fait sourire. En toute simplicité, les artistes de l’atelier Créations FLORAPHIL ont su rendre le thème de la Nativité accessible. La création d’une crèche est intime, de par le choix des matériaux et l’esthétisme de l’ensemble. Elle reflète une culture, des valeurs, tout en créant un pont entre tradition et modernité. Une naissance merveilleuse à mettre en scène à sa façon.
Siméon le Dieu-récepteur
de Kehinde Wiley
2015
Huile sur toile
MBAM, achat, legs Horsley et Annie Townsend, fonds de la famille Appel à la mémoire de Bram et Bluma Appel
Crédit photo: Christine Guest
Kehinde Wiley s’est acquis une renommée internationale avec un message essentiel: «Peindre, c’est témoigner du monde dans lequel nous vivons. Les Noirs vivent en ce monde. J’ai choisi de les intégrer. C’est ma façon de nous dire oui.»
Premier artiste afro-américain à s’être vu commander un portrait d’un président des États-Unis, Barack Obama, Wiley remet en question le langage artistique prééminent qui, au fil des siècles, a passé sous silence les gens de couleur. Reprenant le vocabulaire visuel du portrait de Byzance, de la Renaissance, du baroque et du néoclassicisme, il place de jeunes hommes noirs en position de pouvoir.
Mannequin pour l’enseignement
MJ Chase Compagny
1930
États-Unis
MJ Chase co. s’est spécialisée dans les «poupées hospitalières». Au début du XXe siècle, Martha Jenks Chase crée «Mrs Chase» sur les conseils de son mari, médecin. Cette poupée articulée était utilisée pour former les infirmières à habiller un patient, le retourner, etc. En 1914, elle est améliorée, notamment avec un site d’injection dans le bras. L’entreprise a poursuivi ses activités jusqu’en 1981.
Les corps sylvestres 2
de Carole Pilon
2009
Cristal, bois, pulpe de papier compressée, acrylique
51 cm x 22 cm x 14 cm
Don de l’artiste - Nouvelle acquisition
Cette sculpture de cristal moulé représente un homme en position foetale sur une base en bois. Elle fait partie d’une série de sculptures montrant des corps ondulés desquels émanent des branches d’arbres. Cette rencontre entre l’humain et la nature est au centre du processus créateur de Carole Pilon depuis quelques années maintenant. Elle s’interroge sur cette relation qui, même si elle peut sembler harmonieuse, repose en réalité sur un équilibre précaire. La notion de confrontation est aussi perceptible dans le choix de matériaux; le cristal peut sembler très fragile par rapport à la force du bois. L’artiste a fait don de l'oeuvre au MUMAQ en 2021.
Carole Pilon vit et travaille à Montréal. Après avoir obtenu un baccalauréat en arts visuels à l’Université Concordia, elle s’est intéressée au travail du verre sous un angle sculptural. Elle a poursuivi sa formation à Espace Verre et a participé à de nombreux stages de perfectionnement. Depuis 1990, elle a présenté des expositions individuelles et a participé à plusieurs expositions collectives au Canada, aux États-Unis et en Europe. Elle a reçu plusieurs prix et bourses et ses oeuvres figurent parmi plusieurs collections publiques et privées, dont le MNBAQ, le MBAM et la collection Loto-Québec.
Stéréoscope
Ce stéréoscope a été offert au Musée par une résidente de Dorval. Dans une lettre accompagnant l’objet, la donatrice se remémorait les soirées de son enfance passées autour de la table avec ses frères et sœurs à regarder les images sur plaque de verre. Lorsque leurs «mains trop petites» laissaient tomber les plaques et les abîmaient, c’était la fin du visionnement. Quel bel exemple d’un objet de mémoire!
Automobile
De Dion-Bouton
Entre 1898 et 1902
France
Don d’Ucal-Henri Dandurand, 1912
Spéculateur foncier ayant fait fortune dans le développement urbain, Ucal-Henri Dandurand achète, en 1903, cette automobile construite par la compagnie française du comte de Dion et de l’ingénieur George Bouton. Doté d’un seul cylindre, le véhicule fonctionne à l’essence. Son moteur, refroidi à l’eau, est placé à l’arrière. Munie d’une transmission semi-automatique, la De Dion-Bouton est conduite à l’aide d’une commande à levier sur colonne de direction. On la surnomme «vis-à-vis» du fait que ses deux sièges se font face. Plusieurs personnes trouvent ce nouveau moyen de transport trop bruyant et qui, avec ses 40 km/h, effraie les chevaux. Afin d’obtenir la reconnaissance de son droit de circuler, Dandurand cherche à se procurer un permis au même titre que les propriétaires de voitures à cheval. À défaut d’un règlement spécifique aux automobiles, la Ville de Montréal remet à Dandurand une plaque pour vélo!
En 1906, le gouvernement du Québec prend la relève et lui accorde la première immatriculation de la province pour la somme de 1$. Les plaques d’immatriculation n’existant pas encore, le propriétaire de l’automobile devait alors peindre le numéro de son permis sur son véhicule, d’où la présence de l’inscription «Q1» peinte à l’arrière de cette De Dion-Bouton!
Coiffe
Eeyou
1830-1850
Don de David Ross McCord, M7059
Crédit photo: Musée McCord
Datant du milieu du dix-neuvième siècle, cette coiffe cérémonielle de femme est décorée d'un motif de perles floral d'une grande délicatesse typique de la nation eeyou de la baie James. Ces coiffes soigneusement perlées étaient réservées pour les occasions spéciales telles les cérémonies pour souligner le retour d’une chasse importante ou un mariage. Avant l’adoption des perles introduites par le commerce avec les Européens, les femmes eeyou décoraient les vêtements en utilisant des pigments naturels et des piquants de porc-épic teints.
Coup de cœur! Nos collections s’exposent
Retomber sous le charme de Montréal… un objet à la fois! C’est ce que propose l'exposition Coup de cœur! Nos collections s’exposent présentée à Pointe-à-Callière jusqu’au 8 janvier 2023.
Grâce à 400 objets sélectionnés parmi les milliers conservés au Musée, l'exposition brosse un portrait émouvant de la vie montréalaise. Meubles, vêtements, bijoux, jouets, outils, iconographies sortent littéralement de la réserve pour vous raconter l’histoire de la métropole et de ses habitants.
Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal
Vitrail d’Ange
Don des Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal
Ce fragment de vitrail a orné le chœur de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours entre 1855 et 1886. Il provient d’une verrière qui illustrait sans doute une Immaculée Conception. Il s’agit d’un témoin tangible du renouveau des pèlerinages à la Vierge Marie que la chapelle a connu au milieu du 19e siècle.
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